21 décembre
Jour le plus court de l’année.
Et le plus important, pour les anciens.
Summum de l’obscurité.
Symbole de nuit éternelle.
C’est la fin de la dégringolade de la lumière.
Moment de sursis, entre chute et résilience.
Sur un temps de respiration, Yule se présente entre deux mondes, deux états, deux rives, deux envies, deux situations…
Rite de passage salutaire.
Yule, c’est la porte du Soleil, celle par laquelle il passe pour reprendre ses droits sur la nuit, progressivement.
Cet instant où la confrontation se fait entre deux extrêmes que tout oppose.
La rencontre de la lumière qui entre dans la brèche de l’ombre.
Au dehors.
Comme au dedans.
Palier de transition.
C’est le moment pour toi de regarder pleinement la nuit, avant son déclin.
Elle s’offre à toi, dans son entièreté et dans son authenticité.
Visage à nu, en silence.
Connais-tu la peur de l'obscurité ?
Celle qui te ramène à la peur de la cécité ?
De te faire happer par la noirceur de la nuit et ensevelir vivant dans celle-ci ?
Celle qui ta rappelle la peur de la mort ?
De mort, il est question.
Laisser la nuit te prendre par la main quelques heures durant et écouter son chant.
Comme un appel à regarder tes parts d’ombre, ton inconscient, ce que tu caches derrière ton dos et qui te fait encore peur.
Il s’agit de mourir pour renaitre.
En suivant le trajet de la lumière, dans un élan flamboyant.
Dans l’univers celtique, Yule représente la sagesse.
Yule vient te dire que la nuit est ton alliée.
Que tu ne dois pas la craindre.
Et que quoi il arrive, la lumière sera.
Elle accourt à grand pas…
Il est temps de faire ressurgir la luminosité.
Laisser jaillir le geyser éclatant.
Au dehors.
Comme au dedans…
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