Dernière ligne droite de l’année zodiacale.
La Lune et le Soleil se serrent la main en Poissons.
Ils forment une conjonction à Saturne d’un côté et à Neptune de l’autre.
Lilith, la Lune noire, vient en opposition aux luminaires.
Et Chiron forme une conjonction avec le Nœud Nord.
Une impression de flou règne, la vision semble embrouillée, pas fixée, comme perturbée.
L’objectif à suivre n’est pas clair.
Et pourtant, quelque chose pousse à suivre le chemin, coûte que coûte, comme un guide qui dirige de sa voix ferme.
« Continue, même si tu ne vois pas l’issue ».
Les énergies de cette Nouvelle Lune se placent entre les principes de réalité et d’idéal.
Il a un équilibre à trouver au milieu.
Entre ce qui est et ce que tu voudrais qu’il soit.
Entre rêves et limites, possibilités et exigence, romantisme et responsabilité.
Comment intégrer cette sagesse dans le temps ?
En s’ouvrant totalement à ce qui se donne et en faisant confiance au vide et au silence...
Tu es invité(e) à revoir ton interprétation du réel, à gommer tes projections, tes attentes et envies pour te laisser porter par l’inspiration dictée par le ciel.
Pas d’échappatoire possible. Il te faut vivre l’expérience et traverser l’épreuve pour grandir.
Accepter ce flou et assumer le vide qu’il procure.
Comme un parfum de perte, une sensation de manque, une impression de ne pas y arriver, une diminution forcée, un sentiment d’infériorité, une peur de perdre sa place, son identité.
Frustration.
La porte de sortie est celle devant laquelle se trouve la souffrance.
Traverser la blessure, c’est découvrir la solution.
Trouver la force, le courage et l’envie de vivre, au-delà de la survie, un cran plus haut dans l’incarnation.
Il s’agit d’affronter son individualité sous toutes ses coutures, depuis les blessures originelles jusqu’à l’ouverture, en passant par les ombres les plus enfuies.
L’énergie individuelle crie à la guérison et passe par un nettoyage identitaire, des masques, des mécanismes de protection, des comportements construits par l’extérieur... bref, par une désidentification du moi.
« Je ne suis pas mes blessures, ni mes croyances, ni mes carapaces ».
Faire tomber ses murs personnels suppose de baisser les armes avec les autres, de se mettre à nu, d’oser la vulnérabilité, de briser les façades entre les mondes, les illusions de l’ego et tous ces barrages qui séparent...
Permettre la vraie rencontre demande de sortir du flou individuel.
Pour atteindre l’amour total avec l’autre, il faut passer par le détachement du moi et se libérer de ses attachements.
La force de l’amour permet les mutations, le renouvèlement des énergies ainsi que la libération individuelle.
Les volontés singulières d’initiations nouvelles mènent aux avancées collectives par l’universalisation.
La connexion mutuelle exige la transformation individuelle en vue d’une unification...
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