Avec l’arrivée de l’été, il est question de renouer avec le feu, élément de purification, puissance de la lumière.
Place au sec et au nettoyage par le sel dans cette matrice de transformation.
Le soleil est au zénith.
Dans la continuité de la pentecôte, l’énergie du feu continue de descendre sur cet axe vertical.
Moment de fête pour ce jour le plus long de l’année.
Rassemblement autour des crépitements de la St Jean, comme une danse nuptiale réunissant le soleil et les hommes.
Rappelle-toi du cadeau offert par Prométhée aux hommes, celui qui a subtilisé le feu aux Dieux.
Comme un lien entre le ciel et la terre, entre les plans supérieurs et ceux terrestres, dans acte surprenant, une prise de risque fulgurante et innovante.
Il vient nous rappeler que tout mouvement, progrès ou avancée est possible quand tu oses défier l’autorité, la peur ou la contrainte.
Que du feu peut renaître le phénix.
Que des rayons brûlants du soleil peut surgir une étincelle de vie.
Impatient et inconstant, le feu se propage vite, comme une idée nouvelle.
Il peut brûler comme réchauffer, faire disparaitre ou élever…
Avec lui, tu te places dans cette ambiguïté entre ombre et lumière.
Sur un fil, dans cet équilibre fragile bercé par le rythme des saisons.
Avec l’été, place à la chaleur…
« Éteindre en nous ce feu qui mord, qui dévore, mais que faire d’autre sinon rallumer un feu autrement, plus puissant, plus libre, charnel-aérien, à l’image de la flamme initiale ne trahissant rien, ne réduisant rien mais transformant tout en veillée nuptiale. » - François Cheng
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