Le Tarot de Marseille est un outil composé de 78 cartes qui te permet de recevoir un message et de connaître les énergies ambiantes.
Les 22 arcanes majeurs représentent un cycle, une évolution spirituelle.
Le PENDU est l’arcane majeur n°12.
Un homme est suspendu à une corde par un pied, ses bras sont croisés dans le dos.
La situation semble inespérée et sans issue pour lui... dans cette position, il ne tiendra pas le coup, c’est la mort assurée... et pourtant...
La carte du PENDU parle avant tout d’illusion.
A bien y regarder, un seul de ses pieds est pris dans la corde, l’autre étant libre et que dire de ses mains dans le dos ? Sont-elles réellement nouées ? Ne peut-il agir et défaire ses liens ?
L’illusion est bien souvent celle créée par soi mais qui n’existe pas, celle fabriquée par une part de soi qui ne veut pas voir la réalité.
Avec le PENDU, il est question de retournement et de voir les choses autrement, depuis un angle nouveau.
Le retournement implique de tourner son regard non plus vers l’extérieur mais vers l’intérieur, de se focaliser non plus sur le matériel et la réalisation concrète mais sur l’intuition et le cœur, d’apprendre à dézoomer pour adopter une vision de recul, plus large.
Le PENDU appelle au lâcher prise total, à faire confiance et à l’acceptation de ce qui est, même si ce que nous voyons ne nous satisfait pas...
La carte du PENDU invite au détachement et au renoncement sur le besoin de contrôle de la situation.
Rester dans le vide, la tête en bas, un instant, n’est pas forcément négatif et ce changement peut débloquer une situation en apportant un sens nouveau.
Tu as l’impression d’être immobilisé(e), que les choses n’avancent pas ou que tu ne trouves pas d’issue à une situation ?
Le PENDU vient te dire que ton blocage n’est qu’une illusion de ton mental et que tu peux voir autrement.
Il t’invite à te poser un instant, à prendre le temps – il n’y a aucune urgence – pour laisser les opportunités et les idées émerger.
Cette carte est une invitation à l’acceptation, au lâcher prise et à l’ouverture dans l’instant présent.
« Suspendu entre ciel et terre, il attend de naître… Le pendu cesse de s’identifier à la comédie du monde et à son propre théâtre névrotique, il offre en sacrifice au travail intérieur les inquiétudes de son ego. En ce sens, sa chute est une ascension. » Jodorowski A.
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