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Conjonction Vénus Pluton


17 février

 

Quand la Déesse de l’Amour rencontre le Dieu des enfers...

 

Il est alors question de magnétisme, d’érotisme, d’aura sensuelle, de passion, de fascination mais également de manipulation, de jeux de pouvoir, de jalousie, de possessivité ou de relations destructrices...

 

C’est une mise à l’épreuve du ciel dans la conjonction des opposés, entre le principe unificateur (l’Amour) et le principe séparateur (le diabolos).

 

Quel rôle peut jouer l’Amour dans le cycle de mort et de renaissance ?

 

Chacun sera invité à choisir ce qu’il fera de ces éléments opposés qui lui seront livrés...

A se relier à toute l’intensité émanée par les énergies de ces deux planètes.

 

A l’instar de ce couple mythique des enfers, Hadès et Perséphone, qui, au milieu de la chaleur et de la putréfaction du monde souterrain, ont réussi à s’aimer dans la durée ...

 

Pluton invite à une phase profonde de métamorphose et, en se joignant à Vénus, c’est au travers du relationnel et dans notre façon d’aimer que nous sommes invités à opérer des changements.

 

La libération vient de l’intérieur, à travers une descente dans nos enfers personnels, dans l’implosion des schémas obsolètes, dans la destruction de nos visions archaïques et attachements égotiques inutiles.

 

Pour opérer à une renaissance, les fruits pourris doivent tomber et laisser la place aux fleurs et aux bourgeons.

Pour que le printemps s’en vienne, l’hiver se doit de faire place nette.

 

En cette fin de saison hivernale, cette conjonction de Vénus et Pluton vient appuyer la notion de cycle et la rencontre entre le principe de vie (Eros) et le principe de mort (Thanatos).

 

Vénus apporte le désir, le souffle de vie, le regain d’énergie et de beauté à travers le chaos et la destruction, ouvrant la porte de l’espérance...

 

« Quand la Mort rencontre Vénus c'est la collision brutale entre la vie et la mort. Car la féminité est le symbole de vie, de fécondité, symbole infiniment plus puissant que celui de l’enfant puisque la femme incarne la permanence, la pérennité, tandis que l’enfant – image inversée de la mort – n’est porteur que de sa seule vie à venir. Et cette opposition entre la mort et l'image de la jeune femme va au-delà de la méditation sur les âges : c'est l'interrogation, en termes biologiques, sur la survie de l'espèce. On touche là, semble-t-il à un ressort d'ordre anthropologique. Voilà sans doute l'une des secrètes raisons pour lesquelles le thème de la jeune fille et de la Mort traverse toute la culture européenne : depuis les mythes fondateurs européens jusqu'aux formes artistiques et culturelles, même quotidiennes de notre époque, le rendez-vous symbolique est constamment présent. Et chaque fois, il recèle un signe du temps à décrypter. » Gert Kaiser – « Vénus et la Mort »

 

Illustration : La jeune fille et la mort - Marianne Stokes

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